L’Accident Vasculaire Cérébral ou AVC est une pathologie qui survient de façon très brutale et qui est à l’origine de déficits moteurs (mouvement des membres), de pertes de sensibilité ou encore de troubles du langage.
Sur plus de 15 millions d’AVC qui surviennent chaque année au niveau mondial, environ 25% d’entre eux sont mortels et plus de 30% laissent des séquelles sévères avec une invalidité permanente qui rend ses victimes dépendantes, impactant directement sa famille et ses proches.
En France, le nombre de nouveaux cas par an est actuellement estimé à 140 000, autrement dit un AVC survient toutes les 4 minutes. Même si tous les AVC n’ont pas la même sévérité, ils sont la 1ère cause de handicap moteur acquis de l’adulte, la 2ème cause de démence et la 3ème cause de mortalité.
Quelle est la cause d’un AVC ?
Dans 85% des cas l’accident vasculaire cérébral est la conséquence d’un infarctus – une artère qui se bouche dans le cerveau, chez 15 % une hémorragie due à la rupture d’un vaisseau dans le cerveau entraine les symptômes.
Quelles sont les conséquences de l’AVC ?
Dans les deux cas une région du cerveau est privée d’irrigation et donc d’oxygène et le tissu dégénère, perdant alors ses fonctions neurologiques.
Les signes d’un AVC
L’accident vasculaire cérébral est une pathologie neurologique dont les symptômes apparaissent d’une minute à l’autre, dans laquelle il est coutume de dire que « le temps, c’est du cerveau ». Si une personne présente un symptôme brutal, elle, ou un proche, doit appeler immédiatement le SAMU ou les pompiers. La prise en charge du patient se fait alors dans une unité Neuro-vasculaire.
Les signes d’un AVC peuvent être très variés : un déficit moteur, la bouche qui dévie, le bras qui ne se lève pas bien, des difficultés à s’exprimer, des troubles visuels ou encore de l’engourdissement d’un membre. Ils sont souvent latéralisés c’est à dire qu’ils apparaissent uniquement d’un côté du corps.
Les recherches menées par les équipes de l’Institut du Cerveau, portent essentiellement sur la prise en charge et l’amélioration de l’efficacité de la rééducation post-AVC. Différentes pistes de rééducation sont à l’étude afin de minimiser les séquelles motrices et cognitives d’un accident vasculaire cérébral.