La prise en charge immédiate et secondaire du patient cérébro-lése depend du type d’accident vasculaire cérébral (avc) identifié par irm au préalable. Dans 80% des cas, l’avc est dû à une artère du cerveau qui se bouche, on parle d’infarctus cérébral. Dans 20% des cas, l’avc est dû a la rupture d’un vaisseau dans le cerveau, on parle alors d’hémorragie cérébrale.
La prise en charge d’un AVC
L’objectif premier de la prise en charge en urgence est de minimiser les dommages irréversibles du cerveau, en rétablissant la circulation sanguine en cas d’accident ischémique ou en réduisant l’épanchement de sang en cas d’accident hémorragique.
En ce qui concerne l’AVC ischémique, l’injection de thrombolytiques permet de dissoudre les caillots, alors qu’une thrombectomie permet par voie endoscopique de réouvrir l’artère obstruée. La thrombectomie consiste à aspirer le caillot de sang qui obstrue l’artère grâce à un cathéter inséré dans l’artère fémorale du patient et qui remonte jusqu’aux artères du cerveau.
Après un AVC
Dans les jours qui suivent l’AVC, l’important est de prévenir les récidives, dont la fréquence est la plus élevée dans les 7 jours suivants l’attaque avant de décroitre.
Dans les semaines qui suivent, une prise en charge complexe, pluridisciplinaire est mise en place, allant de méthodes de kinésithérapie à des techniques plus élaborées dont l’objectif est de favoriser la plasticité cérébrale, c’est à dire la capacité de plasticité du cerveau à utiliser les réseaux de neurones non lésés pour l’exécution d’une tache. Les équipes de réadaptation comprennent la plupart du temps, des médecins, des kinésithérapeutes, des orthophonistes et des ergothérapeutes.
À l’Institut du Cerveau
Les chercheurs de l’Institut du Cerveau tentent de comprendre le processus neurologique de plasticité cérébrale mis en place au niveau du cerveau en réponse à un AVC et travaillent plus particulièrement sur la récupération post-AVC en déterminant les critères qui permettent une rééducation optimale. Cette dernière est possible au travers des thérapeutiques, par exemple la Stimulation Magnétique Trans-Crânienne de rééducation par des dispositifs transférables à domicile comme un robot interactif ou des jeux thérapeutiques. Ces approches améliorent le quotidien et atténuent les séquelles des patients.