La prise en charge immédiate et secondaire du patient cérébro-lése depend du type d’accident vasculaire cérébral (avc) identifié par irm au préalable. Dans 80% des cas, l’avc est dû à une artère du cerveau qui se bouche, on parle d’infarctus cérébral. Dans 20% des cas, l’avc est dû a la rupture d’un vaisseau dans le cerveau, on parle alors d’hémorragie cérébrale.
Après un AVC et l’apparition d’une lésion focale, même si le tissu nerveux sous-jacent meurt, il y a des chances de récupération grâce à la plasticité cérébrale qui se met en place. Grâce à des techniques de neuroimagerie par résonance magnétique (IRM) en statique (observation des lésions) ou en dynamique (suivi de l’activation des différentes régions du cerveau lors d’un mouvement), nous étudions dans quelle proportion les différents processus de plasticité cérébrale se mettent en place chez chaque patient : il peut y avoir une prise en charge de la fonction perdue par les tissus environnants, une participation à la commande d’un mouvement par les aires secondaires impliquées dans la programmation d’un mouvement ou encore une prise en charge par les aires controlatérales (l’hémisphère sain, non touché par l’AVC) puisque nous avons 2 hémisphères cérébraux. Par exemple lorsqu’un individu victime d’un AVC serre la main (lorsqu’il peut encore le faire) une zone de son cerveau, différente de celle d’un individu sain, va s’activer.
À l’Institut du Cerveau
- Selon la localisation de la lésion cérébrale résiduelle d’un AVC, les séquelles seront différentes. C’est pourquoi il est important de connaitre la structure de la vascularisation cérébrale. L’équipe “Dynamique Structurale des Réseaux“ de Nicolas RENIER à l’Institut du Cerveau a pour objectif de cartographier cette vascularisation en 3 dimensions chez l’humain. Une première étape a été franchie avec la cartographie complète de la vascularisation cérébrale dans un modèle expérimental.
- De l’évaluation des séquelles après la phase aigüe jusqu’à la rééducation «en conditions réelles», six soignants, médecins et chercheurs spécialisés de l’Institut du Cerveau, à Paris, vous expliquent les enjeux de la prise en charge complexe post-AVC et les pistes d’avenir pour améliorer la récupération de leurs patients.