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Recherche, Science & Santé

La recherche en neurosciences, tous concernés. Même les plus jeunes.

Publié le : 10/08/2018 Temps de lecture : 1 min
Plusieurs jeunes du plus grand au plus petit

A l’occasion de  la journée internationale de la jeunesse, l’Institut du Cerveau souhaite sensibiliser les plus jeunes aux enjeux individuels et sociétaux pour lesquels les 700 experts de l’institut se mobilisent chaque jour.

A l’occasion de  la journée internationale de la jeunesse, l’Institut du Cerveau souhaite sensibiliser les plus jeunes aux enjeux individuels et sociétaux pour lesquels les 700 experts de l’institut se mobilisent chaque jour.

En 2017 en France, 1 personne sur 14 était atteinte d’une maladie neurologique ou psychiatrique étudiée à l’Institut du Cerveau. Vous, vos parents, vos enfants, un.e ami.e, un.e voisin.e, un.e collègue ?
Lorsque l’on parle de « maladies du cerveau », les plus citées sont les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Or parmi les 18 pathologies étudiées à l’Institut du Cerveau, 12 se déclarent principalement dans l’enfance ou à l’adolescence.
Saviez-vous par exemple que plus 20.000 jeunes de moins de 20 ans souffrent d’ataxie cérébelleuse, 30.000 de dystonie, 800.000 de troubles obsessionnels compulsifs, plus de 170.000 de syndromes dépressifs et 300.000 d’épilepsie ? Au total, 1 jeune de moins de 20 ans sur 120 est atteint par un trouble neurologique ou psychiatrique qui peut perturber sa vie quotidienne.

Les troubles de l’anxiété

Les TOC sont les manifestations d’une pathologie de l’anxiété qui conduisent les patients à être obsédé par une idée ou une image et qui pour s’en débarrasser agissent de manière répétée et compulsive. Ces "rituels" sont épuisants, chronophages et n'apportent qu'un soulagement relatif et temporaire nuisant gravement à un suivi « normal » de scolarité.
Les recherches menées par l’équipe d’Éric BURGUIERE, chercheur CNRS à l’Institut du Cerveau sur les comportements répétitifs comme les troubles obsessionnels compulsifs (TOCs), illustrent bien l’enjeu pour cette maladie touchant plus de 800.000 enfants, adolescents et jeunes adultes.
Cette équipe s’intéresse à comprendre comment le dysfonctionnement d’un réseau de neurones dit « boucle des ganglions de la base du cortex » aboutit à une automatisation de comportements volontaires grâce à des études d’électrophysiologie, d’optogénétique et d’imagerie cérébrale dans le but de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
 

Les travaux menés à l’Institut du Cerveau par les 28 équipes de recherche portent sur ces maladies mais aussi sur des mécanismes plus généraux du cerveau sain comme la plasticité, le contrôle des mouvements volontaires, la créativité, le sommeil et ses effets sur la mémoire ou encore l’apprentissage de la lecture et visent à améliorer le bien-être quotidien de chacun de nous !

L’apprentissage de la lecture

Saviez-vous que la compréhension du fonctionnement du cerveau et en particulier l’anatomie et les connexions des régions cérébrales pourrait un jour aboutir à de nouvelles stratégies pour l’apprentissage de la lecture, ou encore à des techniques d’activation de la motivation ou des performances sportives ?
Les travaux menés par l’équipe du Pr Laurent COHEN, visent à identifier l’interaction entre le cortex visuel qui permet la reconnaissance des enchainements de lettres, -qu’ils forment ou non un mot - et la zone du cerveau impliquée dans la mémorisation des mots. L’équipe souhaite savoir s’il existe une zone spécifique du cortex visuel permettant de ne stocker que les enchainements de lettres correspondant à des mots existants. Ces travaux sont menés grâce à la magnétoencéphalographie (MEG), qui permet l’enregistrement des signaux magnétiques émis par un cerveau en activité, et l’imagerie fonctionnelle (fIRM) qui permet d’enregistrer l’activation des différentes zones du cerveau lors de l’exécution d’une tâche.

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