Dans le cadre du congrès annuel de la Society for Neurosciences, qui s’est tenu à Chicago du 17 au 21 octobre réunissant plus de 30 000 experts des neurosciences issus de 80 pays, l’Institut du Cerveau - ICM et IPSEN/Oncodesign ont présenté des résultats très prometteurs concernant un traitement potentiel contre la maladie de Parkinson.
Les mutations du gène LRRK2 représentent le risque de maladie de Parkinson familiale le plus élevé, cette protéine est donc l’une des cibles moléculaires les plus prometteuses dans la lutte contre cette maladie neurodégénérative. Un nouvel inhibiteur de LRRK2, ODS2005294, découvert conjointement par IPSEN et Oncodesign vient d’être testé avec succès.
Dans des modèles précliniques in vivo, il a été montré que cette molécule inhibait la phosphorylation de LRRK2 dans le cerveau, sans effet secondaire aux doses efficaces. L’inhibition de l’activité de LRRK2 pourrait avoir un effet neuroprotecteur sur les neurones.
Dans le cadre d’une étude multicentrique française coordonnée par le Pr Jean-Christophe Corvol en collaboration avec les laboratoires IPSEN, des chercheurs-cliniciens de l’Institut du Cerveau - ICM et du réseau national de recherche clinique sur la maladie de Parkinson et les mouvements anormaux (Ns-Park FCRIN) avec l’aide de la banque d’ADN de l’Institut du Cerveau - ICM ont montré qu’ODS2005294 induisait une inhibition puissante de la phosphorylation de la protéine LRRK2 dans des cellules du sang périphérique de patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Ces résultats sont très prometteurs pour le développement de nouveaux traitements contre la maladie de Parkinson.