Le diagnostic de la maladie de parkinson repose sur la mise en évidence d’un syndrome parkinsonien associé à au moins 2 critères « supports ».
Le syndrome parkinsonien et ces symptômes
Ce syndrome parkinsonien est évoqué lorsqu’au moins 2 des 3 symptômes de la maladie de parkinson suivants est observé : une akinésie, une hypertonie musculaire, un tremblement.
L’akinésie est définie comme une lenteur, un retard, voir une difficulté à initier un mouvement. Les patients n’arrivent plus à effectuer des gestes rapides fins et répétitifs comme par exemple les mouvements liés à l’écriture.
Les patients expriment la sensation que leurs membres répondent longtemps après leur intention de faire un mouvement, comme si la commande mettait plus de temps à parvenir aux muscles. Cette sensation est effectivement vraie puisqu’à partir de 50% de perte de neurones dopaminergiques, il n’y a plus assez de dopamine pour que les neurones puissent communiquer de façon efficace entre eux et avec les muscles.
L’Hypertonie est définie comme une augmentation permanente du tonus musculaire. Le patient ressent une sensation de raideur et présente une posture particulière due à une contraction permanente des muscles qui permettent le fléchissement des membres. On peut au cours du temps observer une flexion anormale du cou, du tronc, des bras et des jambes. L’expression du visage est atteinte avec une fréquence de clignement des yeux très diminuée. La voix peut être également modifié, moins forte et avec moins d’intonations (voix monocorde)
Le tremblement, symptôme les plus connu de la maladie, n’est pourtant présent que dans 30à 40% des cas de maladie de Parkinson. Il s’agit d’un tremblement de repos qui touche les extrémités des bras, les jambes ou la mâchoire. Ce tremblement disparaît pendant le sommeil et lors des mouvements volontaires.