En France, 600 000 personnes sont touchées par l’épilepsie, maladie neurologique chronique qui peut s’exprimer sous la forme de différents symptômes selon la zone cérébrale touchée. Etudes génétiques et cliniques en cours, solutions pour améliorer le quotidien… : autant de projets qui seront abordés lors de cette conférence.
Il n’existe pas une épilepsie mais plusieurs syndromes épileptiques de sévérité variable qui se définissent par l’âge d’apparition des crises – manifestation clinique passagère liée à l’activité électrique anormale dans une région spécifique ou dans l’ensemble du cerveau –, leur cause, leur nature, leur fréquence et la réponse aux traitements médicamenteux.
L’épilepsie peut avoir différentes causes comme une lésion cérébrale, on parle alors d’épilepsie structurelle (anciennement symptomatique), ou encore être d’origine génétique (les épilepsies idiopathiques), métabolique ou auto-immune.
Aujourd’hui, les traitements médicamenteux sont efficaces pour plus de deux tiers des patients. Chez les 30 % des patients présentant une épilepsie pharmaco-résistante, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Rendez-vous le 8 juillet de 9h45 à 12h pour découvrir les travaux et les avancées de nos experts sur l’épilepsie, de la recherche la plus fondamentale à la plus appliquée.
9h45 : Introduction
Accueil par la Pr Stéphanie Debette, directrice générale de l’Institut du Cerveau
9h55 : Épilepsie, nouveautés sur la prise en charge et avancées de la recherche dans la neurophysiologie et les biomarqueurs
Par le Pr Vincent Navarro, neurologue, responsable de l’unité épilepsie de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière (AP-HP), co-responsable de l’équipe « Épilepsie clinique et expérimentale » à l’Institut du Cerveau
10h35 : La génétique cachée des épilepsies
Par Stéphanie Baulac, directrice de recherche Inserm et responsable de l’équipe « Mosaïcisme génétique dans l’épilepsie et les troubles neurodéveloppementaux » à l’Institut du Cerveau
11h15 : rEPI, une application pour encourager les patients épileptiques à pratiquer diverses activités du quotidien
Par Marine Bourgninaud, infirmière en pratique avancée à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière (AP-HP) et doctorante en sciences infirmières (École de recherche en sciences infirmières, LEPS, Université Sorbonne Paris Nord)
Accéder à la conférence en direct le mardi 8 juillet à partir de 9h45 ou au replay :