Pariscience est devenu au fil des années, grâce à une sélection pointue et au plus près de l’actualité scientifique un rendez-vous incontournable aussi bien pour les passionnés de cinéma et de sciences que pour les néophytes. Au cours de ce festival, le projet Symbiose, une compétition de courts métrages en 48h,s’est tenu du 15 au 17 octobre 2018. Le principe est simple, de jeunes réalisateurs et des jeunes chercheurs répartis en binômes doivent écrire, tourner, monter et rendre un court métrage scientifique en 48h. Le thème de cette année était Rupture.
Deux chercheurs de l’Institut du Cerveau - ICM participaient à cette édition : Nathalie Magne, post-doctorante dans l’équipe d’Emmanuelle Huillard et Nicolas Clairis, doctorant dans l’équipe de Mathias Pessiglione, Sébastien Bouret et Jean Daunizeau.
Un grand merci à eux d’avoir répondu à ce défi et d’avoir représenté l’Institut du Cerveau - ICM à ce concours.
Retrouvez leurs court-métrages ci-dessous :
Le scientifique libéré de Nathalie Magne (Post-doctorante. Biologie moléculaire, spécialité neurosciences - Institut du Cerveau - ICM) et Michaël Proença (réalisateur)
J’ai participé à la compétition de court métrage par curiosité, envie de participer à la diffusion et la vulgarisation de la culture scientifique, et de profiter de l’opportunité d’aider à la réalisation d’un court métrage. Une des remarques que j’ai le plus entendu de Michael : « Fait des phrases moins longues ». Ce sont 48h très intenses et trop courtes, entre le stress de connaitre notre partenaire lors du tirage au sort et le rendu du film sur grand écran. Je serais tout de même prête à recommencer, les idées d’autres scénarios ont foisonnées lors du tournage du premier. Nathalie Magne
Quand le cerveau n'arrive plus à travailler de Nicolas Clairis (Doctorant à l'Institut du Cerveau - ICM. Master Biologie à l'ENS Lyon) et Anne-Laure Languille (réalisatrice).
C’est la première fois que je participais à un projet de ce type et j’avais un peu d’appréhension vis-à-vis de comment cela allait se dérouler, mais une fois lancé j’ai rapidement oublié tout ce stress du départ. J’ai fortement apprécié de travailler avec Anne-Laure avec qui l’entente s’est faite très naturellement. L’expérience a aussi été agréable autant pour prendre un peu de recul quant à la vision globale de mon projet que pour expérimenter quelque chose qui sort un peu du quotidien du doctorat. Si d’autres hésitent à se lancer pour l’an prochain, je ne peux que recommander d’essayer. Nicolas Clairis
En tant que réalisatrice, créer un film en 48h avec un scientifique qui ne parle pas le même « langage » que moi, relevait du défi ! Il a fallu d’abord que Nicolas m’explique l’objet de ses recherches en vulgarisant au maximum. Puis, nous avons réfléchi ensemble à la mise en scène du film, et là, nous avons trouvé un imaginaire commun autour d’une dramaturgie dans l’univers du marketing. Le reste des deux jours a été une expérience très enrichissante faire de débat, de concessions, de rires. Je recommande vivement ce type de collaboration aux jeunes chercheurs et réalisateurs. Anne-Laure Languille, réalisatrice télé