Le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) comme de nombreuses maladies neurologiques présente une composante génétique. Sans être héréditaire, il existe une prédisposition génétique augmentant le risque de développer la maladie pour les apparentés d’un patient.
Les causes du syndrome de Gilles de la Tourette
Le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) comme de nombreuses maladies neurologiques présente une composante génétique. Sans être héréditaire, il existe une prédisposition génétique augmentant le risque de développer la maladie pour les apparentés d’un patient.
50% des jumeaux monozygotes et environ 8% des apparentés de premier degré montrent une concordance pour ce syndrome. Cependant les gènes de prédisposition à la maladie, probablement nombreux et agissant en interaction, n’ont pas encore été identifiés, rendant un diagnostic moléculaire pour l’instant impossible.
Des facteurs environnementaux, réactions immunitaires et exposition à des facteurs toxiques notamment, au cours du développement in utero et après la naissance, sont également suspectés. On parle d’un syndrome multifactoriel.
À l’Institut du Cerveau
Andreas HARTMANN, Yulia WORBE et Christel DEPIENNE, (Equipe « Mov’It : Mouvement, Investigations, Thérapeutique. Mouvement normal et anormal : physiopathologie et thérapeutique expérimentale » dirigée par les Prs VIDAILHET et LEHERICY sont membres du consortium international de génétique du syndrome de la Tourette.
Un criblage anonyme du génome, c’est-à-dire une étude de l’ensemble des chromosomes à la recherche de gènes de prédisposition à la maladie mené par de consortium en 2019 et portant sur 4819 patients et 9488 contrôles a permis d’identifier de nombreuses régions du génome impliquées dans l’apparition du syndrome de la Tourette et en particulier dans l’apparition des tics.