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Dans le coin du ciboulot

Dans le coin du ciboulot : Le cerveau marche-t-il pareil pour tout le monde ?

Miniature du podcast "Dans le coin du ciboulot"

Hélène Vulser répond à Anatole, 8 ans 

Pourquoi nos cerveaux sont tous différents ?

À première vue, tous les cerveaux humains se ressemblent. Et pourtant, il n’y en a pas deux identiques. C’est ce que nous explique Hélène Vulser, médecin et chercheuse à l’Institut du Cerveau, en répondant aux questions d’Anatole, 8 ans. Ensemble, ils explorent une idée essentielle : les cerveaux fonctionnent chacun à leur manière. Et c’est une chance !


Tous les cerveaux sont uniques

Une comparaison simple : les empreintes digitales

Dès le début de la vidéo, Hélène Vulser compare le cerveau humain à une empreinte digitale. Cela signifie que même si tous les cerveaux ont la même structure, ils ne fonctionnent pas de façon identique. Il n’y a pas deux cerveaux parfaitement semblables dans le monde.

Une richesse pour chacun

Cette diversité est une très bonne chose. Elle fait de chaque personne un être unique, avec ses qualités, ses talents, ses façons de penser. C’est grâce à cette différence que le monde est si varié.


Penser autrement : quand les cerveaux n’apprennent pas tous pareil

Des enfants qui parlent beaucoup… ou très peu

Anatole remarque que certains enfants sont très bavards, tandis que d'autres restent silencieux. Il se demande si cela vient du cerveau. La réponse est oui : certains cerveaux traitent les informations différemment, ce qui influence notre manière de communiquer, d’écouter, ou de se concentrer.

Une autre logique, ni meilleure ni moins bonne

Ces différences ne sont ni "meilleures" ni "moins bonnes". Elles sont simplement "autres". Chaque cerveau a sa propre logique. Dans une classe, certains apprennent en écoutant, d'autres en bougeant, en regardant ou en posant des questions.

Ce que nous montrent les IRM

À l’Institut du Cerveau, les chercheurs utilisent des machines appelées IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) pour observer le fonctionnement du cerveau. Ils voient alors que l’activité cérébrale varie beaucoup d’une personne à l’autre. Chaque cerveau s’active selon sa propre carte, ce qui rend chaque enfant unique dans sa façon de penser.


Des exemples de cerveaux qui fonctionnent autrement

L’hyperactivité : un cerveau qui bouge beaucoup

Certains enfants ont besoin de bouger tout le temps. Ils sont ce qu’on appelle hyperactifs (un comportement par exemple lié à un Trouble de Déficit de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH)). Leur cerveau est très actif, toujours en mouvement. Ce n’est pas une "mauvaise chose" : c’est une manière différente de fonctionner, qui peut demander des aménagements pour mieux apprendre.

L’autisme : un cerveau très attentif aux détails

D’autres enfants, comme ceux qui sont autistes, ont un cerveau capable de repérer les petits détails très rapidement. Mais ils peuvent avoir plus de difficultés à comprendre les émotions des autres, à supporter les changements ou certains bruits forts.


Mieux comprendre l’autisme

Des difficultés dans la communication

Les personnes autistes peuvent avoir du mal à exprimer ce qu’elles ressentent ou à comprendre ce que les autres veulent dire. Elles préfèrent souvent que les choses restent toujours pareilles, car cela les rassure.

Des passions très fortes

Mais l’autisme, ce n’est pas que des difficultés ! Ces enfants peuvent avoir de très grandes passions : les planètes, les trains, les dinosaures… Et ils peuvent en apprendre beaucoup aux autres, car leur cerveau leur permet de se concentrer très longtemps sur ce qu’ils aiment.


L’autisme : une différence ou un handicap ?

La neurodiversité, qu’est-ce que c’est ?

Anatole demande si l’autisme est un handicap. Hélène Vulser répond que c’est surtout une différence. Elle utilise le mot "neurodiversité", qui veut dire que les cerveaux humains sont très variés. Comme dans un jardin, où il y a des fleurs très différentes, toutes ont leur place.

Quand la différence devient un trouble

Parfois, la différence rend certaines choses plus difficiles : apprendre à lire, se faire des amis, s’exprimer. C’est là qu’on parle de "trouble". Mais ce n’est ni bien ni mal : c’est souvent la société qui n’est pas assez adaptée à tous les types de cerveaux.

Et si la différence devenait une force ?

Si on rend la société plus accueillante, ces différences peuvent devenir des forces. Un enfant autiste passionné par un sujet peut aider ses camarades à en apprendre plus. La diversité rend l’ensemble du groupe plus riche.


Ce que fait l’Institut du Cerveau

Étudier les fonctionnements différents

À l’Institut du Cerveau, les chercheurs comme Hélène Vulser travaillent pour mieux comprendre comment fonctionnent les cerveaux différents. Ils veulent aider les enfants, comme ceux qui sont autistes ou hyperactifs, à mieux vivre dans un monde souvent fait pour les autres.

Construire une société plus inclusive

En connaissant mieux les cerveaux, on peut créer une société plus juste, où chacun trouve sa place, quel que soit son mode de fonctionnement.


Ton cerveau à toi est unique aussi

Des super-pouvoirs différents

Anatole pose une dernière question pleine de sagesse : « Et mon cerveau à moi, il est unique aussi ? » Oui, répond Hélène Vulser, bien sûr ! Chaque cerveau est unique, avec ses forces et ses défis.

Anatole résume très bien ce que nous devons tous retenir : « Les cerveaux sont comme des super-pouvoirs différents. »

Pour aller plus loin

Visages stylisés

Le trouble du spectre de l'autisme

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