À l’occasion de la Journée Mondiale de la maladie de Parkinson, l’Institut du Cerveau fait le point sur les travaux de différentes équipes de l’Institut.
À l’occasion de la Journée Mondiale de la maladie de Parkinson, l’Institut du Cerveau fait le point sur les travaux de différentes équipes de l’Institut.
Deuxième cause de handicap moteur, la maladie de Parkinson touche 4 millions de personnes dans le monde. Maladie neurodégénérative, elle se manifeste par des mouvements incontrôlés dont le tremblement des mains, des bras et des jambes, par la raideur des membres et du buste, par le ralentissement de mouvements et par des problèmes de posture.
Les équipes de recherche de l’Institut sont pionnières dans la découverte de facteurs génétiques liés à la maladie et dans l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles. Au sein de l’Institut, la maladie de Parkinson est une priorité.
Récemment, 6 facteurs de risque génétiques inédits de la maladie de Parkinson ont été découverts grâce à un projet d’envergure internationale.
Ces études consistent à analyser, sur l’ensemble du génome et en comparant un très grand nombre d’individus, des variations génétiques pour déterminer lesquelles d’entre elles sont corrélées à la maladie. Cette étude colossale a inclus une cohorte de plus de 100 000 personnes.
La maladie de Parkinson se caractérise par la mort d’une population de neurones qui produisent de la dopamine, un neurotransmetteur, messager chimique de l’information entre les neurones. Les équipes de l’Institut ont récemment identifié un peptide neuro-protecteur permettant de prévenir la neurodégénérescence.
Ces découvertes ont été publiées en 2014 dans les revues Nature Genetics et Nature Communication.
Ci dessous, retrouvez en vidéo les interviews de 4 chercheurs et neurologues, impliqués chaque jour dans le combat contre la maladie :
Etienne Hirsch, chef de l’axe « Thérapeutiques expérimentales de la neurodégénérescence » à l’Institut du Cerveau, Stéphane Hunot, chercheur au sein de son équipe, ainsi que leurs collaborateurs, ont publié un travail qui représente un réel bond en avant dans la lutte contre les maladies neurodégénératives. Ces travaux parus dans Nature Communications le 21 octobre 2014 mettent en évidence un petit peptide d’origine virale qui semble protéger les neurones impliqués dans la maladie de Parkinson contre la dégénérescence. Ces découvertes majeures se révèlent très prometteuses pour le développement de futures applications thérapeutiques en prévention de la maladie de Parkinson et, plus largement, des maladies neurodégénératives.
Un nouvel espoir dans la maladie de Parkinson from Institut du Cerveau on Vimeo.
Marie Vidailhet, neurologue, responsable de la coordination du groupe de recherche sur le contrôle moteur, nous présente également ses recherches menées à l’Institut du Cerveau au sein de l’axe : « Maladies neurodégénératives et vieillissement »
Marie Vidailhet, responsable de la coordination du groupe de recherche sur le contrôle moteur from Institut du Cerveau on Vimeo.
Marie-Laure Welter, Neurologue au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, coordinatrice du LabCom Brain e-NOVATION à l’Institut du Cerveau, responsable de l’activité de stimulation cérébrale profonde au sein du Département de neurologie et co-responsable de la plateforme « Marche/Équilibre/Posture/Mouvement/TMS et neuronavigation chez l’homme » à l’Institut du Cerveau, nous présente le laboratoire commun entre l’Institut du Cerveau et le Groupe GENIOUS, BRAIN e-NOVATION spécialisé sur les jeux sérieux (serious games) pour la rééducation et la réhabilitation de patients atteints de troubles neurologiques et psychiatriques.
Marie Laure Welter, coordinatrice du LabCom Brain e-NOVATION from Institut du Cerveau on Vimeo.