Hormone du stress impliquée notamment dans la qualité du sommeil et le réveil.
Le cortisol est une hormone stéroïdienne produite par les glandes surrénales. Il joue un rôle clé dans la régulation du stress, du métabolisme, du système immunitaire et de la pression artérielle. Sécrété en réponse à un signal de l'hypothalamus et de l'hypophyse, il suit un rythme circadien, avec un pic le matin pour aider au réveil et une diminution progressive au cours de la journée. Un excès ou un déficit de cortisol peut entraîner des troubles comme le syndrome de Cushing (excès) ou la maladie d’Addison (déficit).
Le cortisol est une hormone stéroïdienne produite par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Sa sécrétion est étroitement régulée par l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) : le cerveau, via l’hypothalamus et l’hypophyse, envoie des signaux aux glandes surrénales pour ajuster la production de cortisol selon les besoins de l’organisme.
Sa libération suit un rythme dit circadien, c’est-à-dire qu’elle varie au cours de la journée : elle est plus élevée le matin, favorisant l’éveil et l’activité, et diminue progressivement jusqu’au soir. Ce cycle peut toutefois être perturbé par des événements stressants ou par des habitudes de vie (travail de nuit, sommeil irrégulier).
Pourquoi le cortisol est-il appelé « hormone du stress » ?
Lorsqu’un individu est confronté à un danger ou à une situation perçue comme menaçante, son corps déclenche une réponse de stress aigu. C’est un mécanisme de survie hérité de l’évolution. L’organisme libère alors une cascade d’hormones, dont l’adrénaline (pour réagir immédiatement) et le cortisol (pour gérer les effets prolongés).
Le cortisol augmente ainsi la disponibilité de l’énergie en libérant le glucose stocké dans le foie, modifie la réponse immunitaire, et prépare le corps à faire face à une situation difficile. Si cet état est transitoire, il est parfaitement adapté. En revanche, lorsque le stress devient chronique, la sécrétion de cortisol reste élevée sur de longues périodes, ce qui peut nuire à la santé.
Les effets du cortisol sur le cerveau
Un rôle essentiel pour la mémoire et l’adaptation
Le cortisol a une action directe sur plusieurs régions du cerveau, notamment l’hippocampe, une structure clé pour la formation et la consolidation des souvenirs. À doses physiologiques, le cortisol favorise la plasticité neuronale, c’est-à-dire la capacité du cerveau à s’adapter et à apprendre.
Il agit également sur l’amygdale, impliquée dans la gestion des émotions, et sur le cortex préfrontal, siège des fonctions exécutives comme la prise de décision et la planification.
Les risques d’un excès de cortisol
En cas de stress chronique, des taux élevés de cortisol peuvent devenir délétères pour le cerveau. L’hippocampe, particulièrement sensible, peut voir ses neurones se rétracter, ce qui altère la mémoire et augmente le risque de troubles anxieux ou dépressifs.
De nombreuses études ont montré que des niveaux chroniquement élevés de cortisol sont associés à un volume réduit de certaines régions cérébrales et à une diminution des capacités cognitives chez les adultes comme chez les personnes âgées.
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