Thomas ANDRILLON
Titre : Post doctorant, chargé de recherche
Fonction : PI
Entités de rattachement : INSERM
- 2006 : Baccalauréat Scientifique au Lycée Louis Barthou (Pau, 64).
- 2006-2008 : Classes préparatoires aux grandes écoles au Lycée Pierre de Fermat (Toulouse, 31).
- 2008-2012 : Élève-Normalien à l'École Normale Supérieure (Paris, France)
- 2009 : Licence de Biologie (Université Pierre et Marie Curie, Paris, 75).
- 2009-2012 : Master de Recherche en Sciences Cognitives (École Normale Supérieure, Paris). Mention Très Bien (classement : 2/37). Directeur de thèse : Giulio Tononi.2009 Licence en Sciences de la Vie (UPMC, Paris) Mention Bien.
- 2012 : Diplôme de l’École Normale Supérieure (Spécialité : Sciences Cognitives, Mineure : Biologie).
- 2016 : Doctorat en Neurosciences (Université de Recherche Paris Sciences et Lettres). Titre : “Le cerveau dormant au travail : traitement et apprentissage perceptifs durant le sommeil chez l’Homme”. Directeur de thèse : Sid Kouider.
- 2017-2019 : Chercheur Post-Doctoral à la University of New South Wales (Sydney, Australie) et à la Monash University (Melbourne, Australie)
- 2019-2021 : Lecteur à la Monash University (Melbourne, Australie)
- 2021 : Chargé de Recherche Inserm à l'Institut du Cerveau de Paris
Chaque nuit, lorsque nous nous endormons, nous perdons conscience du monde qui nous entoure, tantôt plongés dans un sommeil inconscient, tantôt transportés par nos rêves. Mes travaux cherchent à identifier les mécanismes physiologiques responsables de tels bouleversements. À travers l’exploration des mécanismes et fonctions du sommeil, je chercher également à saisir les bases neurologiques de la conscience. J’étudie pour cela d’une part la physiologie du sommeil, du neurone unique à l’activité du cerveau entier, et d’autre part comment les dormeurs répondent à des informations sensorielles externes. Mes travaux ont permis de montrer que certains aspects de la physiologie du sommeil sont régulés localement à l’échelle du cortex : par exemple, alors que certaines régions montrent des signes clairs de sommeil profond, d’autres peuvent être plus proches de l’éveil. J’ai également étudié comment ce « sommeil local » affecte la cognition et la conscience.