L'incubateur “iPEPS-Institut du Cerveau ” a ouvert ses portes en 2012 et héberge de jeunes entreprises innovantes souvent dites "start-ups" engagées dans un partenariat fort avec l’Institut du Cerveau. L'institut offre un environnement unique, grâce à plus de 600 chercheurs et médecins présents, des plateformes techniques de pointe, et une implantation au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le plus grand hôpital de neurologie en France (plus de 90 000 patients par an). iPEPS-Institut du Cerveau vise à accélérer la concrétisation d’idées en produits.
Animée par Alexis Génin, Directeur des Applications de la Recherche à l'Institut du Cerveau - ICM, avec la participation de plusieurs "jeunes pousses" de l’Institut du Cerveau - ICM (CarThera, Bioserenity, BRAIN e-novation, MyBrainTech...).
Stimuler la création d'entreprises pour accélérer l'innovation médicale en neurosciences.
A l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière nous croyons à l’étape «jeune pousse» ainsi qu'au rôle de l'incubateur qui va permettre à une avancée ou à une découverte de prendre un nouvel élan, et de devenir une réalité tangible aux yeux des patients de demain.
Concrétiser les fruits de la recherche....
Le premier objectif d'un incubateur est d'accueillir pour plusieurs mois ou années, via le modèle start-up, des solutions utiles et bénéfiques pour le patient pour les développer en produits commerialisables. Souvent issus de la recherche médicale et scientifique, ces nouvelles idées et approches ont aussi besoin de visibilité et de mises en relation pour échanger, comparer et aller plus loin dans leurs tests de faisabilité, au niveau international.
Si la recherche a une responsabilité sociale, celle d'aider les malades, l'iPEPS, dans ses choix en tant qu'incubateur, dans sa volonté de décloisonnement des approches médicales et technologiques , a toujours mis le service au patient au centre de sa réflexion et de ses actions. Que ce soit pour lui apporter de nouvelles solutions de diagnostic, des outils de "santé connectée", des perspectives de guérison, ou des modalités d'accompagnement au quotidien , comme un meilleur accès aux soins, un meilleur suivi, une meilleure prévention et sensibilisation autour, par exemple, de la santé mentale, ou du bien-être.
... et aider au développement de programmes issus de l'économie sociale et solidaire (ESS) .
Afin d'investir tous les aspects de ce domaine innovant qu'est la santé digitale, le programme "Open Brain Initiative" a été lancé en septembre, avec un premier appel public aux projets d'économie sociale et solidaire auquel ont répondu de nombreux candidats . Seuls 3 de ces projets ont été retenus et pourront ainsi bénéficier pendant 6 mois d'un programme de réalisation accélérée de leur projet au sein de l'espace iPEPS à STATION F, incluant tous les services de l'incubateur iPEPS et de l'écosystème de STATION F, ainsi que du mentorat et des workshops dédiés, spécifique à l'économie sociale et solidaire.
Julien Elric, responsable de l’incubateur iPEPS
Dépasser la notion de "start-up" pour celle de "projet".
L'incubateur ne veut pas se contenter de la simple valeur ajoutée - essentielle - qu'apporte l'éclosion et le travail d'une start-up, mais bien penser son action comme un continuum entre le travail du chercheur et le besoin du patient. L'iPEPS, de par son expertise au sein de l'Institut du Cerveau - ICM, sait répondre présent quand il s'agit de penser tous les maillons de la chaîne pouvant relier une idée à une application concrète. Dans ce but, l'équipe qui anime l'iPEPS compte travailler sur différents axes dans les mois qui viennent :
- Oeuvrer à une acculturation réciproque entre entrepreneurs et chercheurs, entre porteurs d'idées et ingénierie.
- Renforcer la porosité entre les idées des chercheurs et le Living Lab, afin d'établir les solutions techniques et technologiques possibles, ainsi que les méthodologies.
- Sélectionner et accueillir une dizaines de nouvelles Start-ups qui prendront le relais de celles qui quittent l'incubateur pour "voler de leurs propres ailes".
- Renforcer le dialogue interne avec les chercheurs, grâce au déploiement d'une gamme d'outils, afin de travailler moins "en silo" mais plus en projet.
Vers la médecine de demain
Ce ne sont que quelques exemples, bien d'autres opérations viendront nourrir l'actualité et les actions de l'iPEPS-Institut du Cerveau - ICM.
Et il n'en faudra pas moins si l'on souhaite que la promesse faite par la recherche translationnelle, celle de pouvoir aller de la paillasse du chercheur au lit du malade, soit en neurosciences tenable et tenue.