État dans lequel un neurone réduit fortement son activité électrique sans cesser totalement de fonctionner.
Contrairement à un neurone actif qui transmet des signaux en continu, un neurone en quiescence conserve ses fonctions de base tout en économisant son énergie. Cet état permet au cerveau de rester efficace et réactif tout en limitant l’épuisement métabolique des cellules nerveuses.
Mécanismes et régulation
Ce repos dynamique repose sur la modulation des canaux ioniques et l’action de protéines régulatrices qui ajustent l’excitabilité neuronale. Dans certaines régions du cerveau, comme l’hippocampe ou le cortex, des populations de neurones passent régulièrement par cet état. Pendant le sommeil profond, la quiescence neuronale favorise la récupération et la consolidation des informations acquises durant la journée, tout en maintenant une vigilance minimale face aux stimulations importantes.
Rôle physiologique et implications
La quiescence neuronale n’est pas une inactivité : elle permet la préservation de l’énergie, la protection contre le stress oxydatif et la réorganisation des réseaux neuronaux. Ce mécanisme contribue à l’apprentissage et à la mémoire en sélectionnant et en renforçant les circuits les plus pertinents. Des perturbations de cet équilibre, comme un excès ou un déficit de quiescence, peuvent être liées à des troubles cognitifs, des troubles du sommeil ou à certaines maladies neurodégénératives.
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- K (complexe) :
- Onde spécifique observée dans l’activité électrique du cerveau lors du sommeil lent paradoxal.